Voyager seule : nos peurs – Première expérience

Voyager seule : une envie qui me trottait dans la tête depuis un moment.
Qui ? Une femme de 23 ans avec des rêves et des objectifs.
Quand ? 6 jours au mois d’octobre.
Pourquoi ? Pour me prouver à moi-même que j’en suis capable et pour ne plus dépendre des autres.
Comment ? Tout simplement, arrêter de trop penser et se lancer !
C’est à Copenhague au Danemark que j’ai choisi comme destination pour ma première expérience en solo en sac à dos, je n’ai pas choisi cette ville pour une raison particulière, j’avais seulement envie de la découvrir en automne.
Je vous livre mes 6 appréhensions communes à tous ou seulement à certain, avant de partir et mon ressenti après cette aventure.
La sécurité :
C’est la plus grande peur de nos proches et surtout quand on est fille qui voyage seul. “Ne sors pas toute seule la nuit”, “Fais attention”.. Pourtant, je ne me suis jamais senti menacé ou insécurité. Copenhague est une grande ville et est très touristique, il y a toujours du monde dans les rues. J’ai croisé peu de personnes bizarre et je n’ai jamais eu peur.
Bien sûr, il ne faut pas être imprudente et il faut être consciente qu’il existe un risque comme partout, que ce soit en France dans votre village/ville ou à l’étranger.
Peur de se perdre :
Je ne me suis pas perdu au sens propre, malgré que pour ma part voyager sans avoir un planning et un itinéraire fixe c’est aussi laisser libre court à l’imprévu. C’est découvrir des rues et des endroits qui ne sont pas touristiques mais qui ont beaucoup de charme.

Se sentir seule, s’ennuyer :
Partir seule, c’est partir avec soi-même, ne compter que sur soi et parler toute seule et n’avoir personne avec qui partager sur le moment.
Je ne me suis jamais sentie seule. J’étais bien, je n’avais pas besoin de me frustrer ou de prendre l’avis de mon partenaire de voyage. Je pouvais faire une pause, manger où et quand je le souhaitais, me lever tôt, visiter ce que je voulais et quand je voulais. Être tout simplement libre et indépendant.
Je ne sais pas si cela à avoir avec le fait de voyager seule et d’être une femme mais les locaux ont tous été très gentils et souriants. Et puis, on se créer vite des liens avec d’autres voyageurs. (Oui, c’est vrai)
Se socialiser :
J’avais lu que quand on voyage seul, on fait plus vite des rencontres. De nature assez timide, je ne pensais pas que ça pourrait m’arriver mais j’étais ouverte à l’idée. Dès le deuxième jour, j’ai rencontré deux voyageurs solos dont j’ai partagé deux jours en leur compagnie. J’aurai pu continuer l’aventure avec eux mais après tout, j’étais partie pour vivre l’expérience seule et je ressentais déjà la frustration et le manque de liberté. On peut me qualifier d’égoïste, d’insociable ou de tout ce que vous voulez mais c’est mon voyage et je le vis comme je le veux.
Sac à dos :
Voyager en sac à dos, c’est partir léger et en mode minimaliste.
Certes, je n’étais pas la fille la plus apprêtée de la ville mais personne ne m’a dévisagé et si c’était le cas, je ne m’en suis pas rendu compte. Voyager en sac à dos est tellement plus pratique et plus rapide qu’avec une valise. Je ne me suis pas encombrée de superflu et il ne manquait rien. Je n’avais pas forcément beaucoup de place pour ramener des souvenirs mais comme la vie à Copenhague est chère, cela m’a évité de brûler mon porte-monnaie. Et les plus beaux souvenirs qu’on peut ramener, ce sont les images dans notre tête.
L’AUBERGE DE JEUNESSE :
Le choix de mon hébergement a été influencé par le prix et par la possibilité de rencontrer des personnes. J’ai dormi au Generator Hostel à Copenhague dans un dortoir de 8 lits, situé à 5-10 min à pied des lieux intéressants. J’y ai passé de bonne nuit, mes colocataires n’ont pas été désagréable ni louche, l’endroit était propre et le personnel accueillant.
Je vous recommande des boules Quies qui m’ont été indispensable et un cadenas pour sécuriser vos affaires.
MON BILAN
Ce voyage m’a confirmé que je n’ai besoin de personne, que je peux avoir confiance en moi et d’arrêter de se focaliser sur les peurs qu’ont nos proches.
Quand les personnes autour de moi me disaient, « tu n’as peur de voyager seule, qu’il t’arrive quelque chose, tu es courageuse.. » Je leur répondais que je ne suis pas non plus à l’abri dans une ville en France et que s’il doit m’arriver quelque chose, cela arrivera.
Et si on écoutait nos peurs ou les peurs des autres, on ne vivrait plus, on ne ferait plus rien. Après tout, le but de la vie, c’est de vivre et non de survivre.
Avez-vous déjà tenté l’expérience de voyager seule ? Ou es-ce que vous y avez déjà pensé ? Racontez-moi vos expériences en commentaires..




La conclusion est tellement vraie, je pense que tu étais sûrement plus en sécurité là-bas qu’à Mulhouse :p
Très belle expérience en tout cas, tu pourras retenter ça bientôt ! Pour ma part je ne sais pas encore si je le ferais un jour, mais ça peut être envisageable 😉
J’ai hâte de recommencer mais la prochaine fois, ça sera un roadtrip ! 😀
Il faut rester ouverte aux possibilités et au moins en voyageant seule, personne ne te soulera sauf toi même ^^
Finalement voyager toute seule c’est apprendre à se faire confiance pour se sentir en sécurité et capable de faire face partout. J’ai commencé quand j’avais 18 ans, je le fais moins maintenant car j’ai un chéri et une fille, mais qu’est-ce que c’est ressourçant.
Et quant au fait de se perdre, je vais te dire ce que j’ai dit à l’australienne de 15 ans venu un mois chez nous il y a un an : le plus important n’est pas de se perdre, mais de savoir qu’on peut retrouver son chemin ensuite. Et heureusement car j’ai beau voyagé seule depuis longtemps, je me perds toujours autant, y compris à Mulhouse !
Je viens de découvrir ton blog seulement maintenant et je me retrouve totalement dans cet article !
J’ai eu la même destination que toi pour mon premier voyage seule mais en Février (la météo n’était donc pas au rendez-vous, mais je montais observer les aurores boréales en Laponie ! ).
Ton ressenti sur Copenhague est totalement partagé !
Au plaisir de continuer à lire ton blog
Merci beaucoup d’avoir pris le temps de laisser une trace de ton passage! Cela me fait plaisir de te lire.
Je suis certaine que Laponie devait être dingue!