L’anglais
La barrière de la langue n’a pas été simple tous les jours, surtout les deux premiers mois où il m’a été compliqué de communiquer aussi aisément que dans ma langue maternelle. Lors des discussions, si je souhaitais participer, le temps que je cherche mes mots, que je formule ma phrase dans ma tête, ils avaient déjà changé de sujet. Et puis, il faut être patient, encaissé les visages surpris et perplexe, les “what”, “can you repeat please”. Même si de temps en temps ma phrase était correct, ma prononciation et mon accent ont rendu la situation drôle pour les autres.
Ce n’est pas facile tous les jours, spécialement le matin, mes collègues ont vite compris que le matin, sans café, mon anglais n’était pas bon et valait mieux éviter de trop en rire.
Je peux dire maintenant que j’ai progressé, ce n’est pas parfait mais je me fais mieux comprendre et je peux participer à une conversation. Et puis, j’ai eu la chance de marquer les esprits de mes collègues avec des anecdotes. Comme un fameux matin, où j’ai essayé tant bien que mal de dire à mon collègue de ne pas mettre la coquille de l’oeuf dans le saladier. Ne sachant pas le mot Shell (coquilles), j’ai sorti house of the egg.
Mon conseil: Ne lâchez pas! C’est dur, ce n’est pas facile. Et même si on rit de vous, n’oubliez que bien souvent, les personnes qui rient de vous ne sont pas capables de parler deux langues.
Bravo à toi pour cette expérience qui te marqueras toute ta vie. Le Yukon est vraiment un endroit magnifique avec des paysages enneigés. J’ai le rêve d’y aller séjourner quelques jours. Je n’ai pas trouvé mon hiver à Montréal assez froid cette année … Surement dû au réchauffement climatique.
En tout cas, félicitation à toi pour ton anglais.